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michel geoffroy - Page 2

  • Quand la réalité dépasse... la science-fiction !

    Le 24 mai 2023, Martial Bild recevait, sur TV libertés, Michel Geoffroy pour évoquer avec lui son dernier essai, intitulé Bienvenue dans le meilleur des mondes (La Nouvelle Librairie, 2023).

    Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou, et deux essais, La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018), La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020), Immigration de masse - L'assimilation impossible (La Nouvelle Librairie, 2021) et dernièrement Le crépuscule des Lumières (Via Romana, 2021).

     

                                            

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  • La revue de presse d'un esprit libre... (55)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    Ego Non : Maurice Barrès, un nationalisme enraciné dans la terre et les morts. Le nationalisme français est étroitement associé aux noms de ces deux grandes figures que sont Charles Maurras et Maurice Barrès. Assez superficiellement, on pourrait même croire que les deux hommes partageaient une même conception du nationalisme. C’est pourtant loin d’être le cas. Moins "rationaliste" que Maurras, Barrès misait davantage sur la force des sentiments : "A la racine de tout, il y a un état de sensibilité." C'est pourquoi son ambition sera moins d’établir une doctrine que de montrer, dans sa pure immédiateté, sur quelles réalités fonder la conscience française, à savoir la "Terre et les Morts » : 

     
    Pier Paolo Pasolini a décrit les années 1960 comme une « rupture anthropologique », pareille au passage de l’Homme de Néandertal à Homo sapiens, mais aujourd’hui en sens inverse. C’est cette évolution/involution que Patrick Buisson a magistralement analysé dans « La fin d’un monde » et plus encore dans « Décadanse », tous deux parus aux éditions Albin Michel. Bruno Racouchot l’a interviewé dans « Communication & influence ». Entretien ci-dessous : 
     
    Qui a peur de Zakhar Prilepine ?
     
    L’Ukraine est-elle l’otage de la propagande occidentale ? Pour répondre à cette question comme à bien d’autres Élise Blaise reçoit dans son émission Le Samedi Politique le colonel Jacques Baud, ancien officier du renseignement suisse qui est l’auteur d’un livre qui vient de paraitre Ukraine entre guerre et paix (éditions Max Milo). Il se montre très pessimiste quant à une prochaine victoire des Ukrainiens qui apparaissent finalement comme poussés au suicide par la « nation indispensable »  : 
     
    Les livraisons d’armes occidentales en provenance d’Ukraine dont on connait les propensions mafieuses sont-elles en train de se répandre dans nos banlieues ? :
     
    Les trans : nouvelle cage aux phobes : Ligne Droite, la matinale de Radio Courtoisie, reçoit Pascal EyssericFrançois Bousquet et David L’Épée pour évoquer le dernier dossier d’« Éléments » consacré au phénomène trans : « Le Grand Dérèglement ». Devant l’invasion des « phobies » de toutes sortes, Philippe Muray avait parlé d’une époque enfermée dans « une cage aux phobes ». Et si les trans en étaient les derniers avatars ?
     
    Chronique hebdomadaire de François Bousquet où il traite sur un mode plaisant de la délocalisation des « sans abris » (entendez des sans papiers) en province afin de désengorger la région parisienne où auront lieu les jeux olympiques : 
     
    Il reprend les mêmes arguments dans sa dernière chronique de Ligne Droite :
     
    Bonne intervention d’Elisabeth Lévy sur le Rassemblement National et son supposé pétainisme (reductio ad petainum) :
     
    Michel Geoffroy était l’invité de Matthieu Bock-Côté sur Cnews pour présenter son dernier ouvrage Bienvenue dans le meilleur des mondes. Quand la réalité dépasse la science-fiction (collection Cartouches de l’Institut Iliade aux éditions de la Nouvelle Librairie) :
     
    Le même Michel Geoffroy comparait sur Polémia le roman Minority Report de Philip K. Dick paru en 1956 à l’interdiction du colloque Venner. Dans ce roman une police « précrime » arrête des individus susceptibles de commettre des assassinat avant même qu’ils aient pu agir. Steven Spielberg a adapté cette science-fiction à l’écran en 2002. Néanmoins pour vivre dans le monde de Minority Report il n’est plus nécessaire d’aller au cinéma, il suffit de vivre dans la France de Macron : 
     
    La vie d’Edward Bernays ainsi que son œuvre sont incontournables pour comprendre les mécanismes de la propagande contemporaine et du conditionnement de masse. C’est donc faire oeuvre utile que de parcourir sa vie comme le fait le journaliste franco-hongrois Yann Caspar dans son livre Edward Bernays, l’homme qui murmurait à l’oreille des foules, publié par La Nouvelle Librairie dans la collection de l’OJIM. Bernays, le père de la propagande moderne en régime démocratique eut l’idée de remplacer les anciens narratifs performateurs verticaux, c’est à dire émis par le pouvoir politique vers les foules, par une propagande horizontale, c’est à dire émise par des cabinets de relation publique non situés dans la hiérarchie du pouvoir. Doublement neveu de Freud, il appliqua les intuitions de son oncle en matière de psychologie et participa entre autres à modifier l’opinion américaine, massivement isolationniste, en une foule prête à la guerre (1916-1917) puis à convaincre les femmes à fumer afin de signifier leur émancipation  : 
     
    La menace de l’UE d’interdire Twitter dans les territoires qu’elle dirige est reprise par les ministres de Macron qui brûlent d’instaurer un ministère de la Vérité. Lire à ce propos l’excellent billet  d’Aurélien Marq qui se défie à juste titre des vérités officielles (sur Causeur) : 
     
    Romain Petitjean présente l’Institut Iliade, son esprit, ses formations et ses buts pour les lecteurs de L’Étudiant libre :
     
    Le nouvel I-Media animé par Floriane Jeannin et, exceptionnellement, par Michel Geoffroy traite comme d’habitude de l’actualité des médias d’un oeil critique. L’émission se termine par une courte séance animée par Claude Chollet. Son sujet Rudy Reichstadt, le conspirationniste anti-complots : 
     
    Écrivain et journaliste à Valeurs Actuelles, Olivier Maulin dans son émission hebdomadaire présente L’Enfant de la nuit un des romans de Robert Brasillach :
     
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  • Feu sur la désinformation... (423)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Michel Geoffroy, essayiste et contributeur régulier de Polémia, et Floriane Jeannin.

     

                                              

    Sommaire :

    La météo de l’info : L’impôt climat pour bientôt ?

    L’image de la semaine : À Roland-Garros, Novak Djokovic marque et signe !

    Le dossier : Qui veut la peau de Twitter ?

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    Les pastilles de l’info :

    Le chiffre de la semaine - 68 € d’amende pour des “casserolades”

    Propagande, propagande - La palme de la politique

    Top ou Flop - Encore un transfert raté pour Patrick Cohen

    Le bon point mainstream - Pèlerinage de Chartres

    L’article de la semaine - Les droits de l’Homme dans les toilettes

    Décryptage - Carte vitale et carte d’identité

    Le super bobard - Erdogan

    Coup de Chapô ! - La Revue Éléments

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    Portrait piquant : Rudy Reichstadt

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  • Bienvenue dans le meilleur des mondes...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier un court essai de Michel Geoffroy intitulé Bienvenue dans le meilleur des mondes - Quand la réalité dépasse la science-fiction.

    Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou, et deux essais, La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018), La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020), Immigration de masse - L'assimilation impossible (La Nouvelle Librairie, 2021) et dernièrement Le crépuscule des Lumières (Via Romana, 2021).

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    " On oppose souvent fiction et réalité, utopie et réalisme. Pourtant, il apparaît important, à bien des égards, de revisiter ce dualisme. Car après tout, l’homme est souvent mû par l’idée qu’il se fait de la réalité et de ses intérêts bien plus que par la réalité elle-même. Force est de constater que nombre de rêves finissent d’ailleurs par devenir réalité, pour le meilleur comme pour le pire. La critique de l’utopisme néglige le fait que les utopies s’inscrivent dans l’histoire, alors que ceux qui se réclament du réalisme, le plus souvent, ne la font pas. Or, en Occident, c’est bien l’utopie progressiste qui a triomphé au xxe siècle, et non les tenants du conservatisme, de la tradition ou de la loi naturelle. Le présent essai de Michel Geoffroy a pour ambition de montrer que notre réalité est en train de dépasser les sombres prévisions de la science-fiction. Et si ce genre littéraire et cinématographique souvent déconsidéré avait plus à nous apprendre sur notre monde contemporain que nous ne le croyions ? "

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  • Des casseroles ne feront pas démissionner Macron...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré à la crise politique et démocratique qui se poursuit après le passage en force de la réforme des retraites.

    Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou, et deux essais, La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018), La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020), Immigration de masse - L'assimilation impossible (La Nouvelle Librairie, 2021) et dernièrement Le crépuscule des Lumières (Via Romana, 2021).

     

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    Des casseroles ne feront pas démissionner Macron

    Depuis le lancement de la réforme des retraites, la France vit dans une sorte de métavers politicien, où la réalité a cédé la place à l’illusion. Aujourd’hui, on pense même qu’en tapant sur des casseroles on fera reculer l’oligarchie ! L’opposition à la réforme des retraites nous a fait entrer de plain-pied dans l’illusionnisme politique, avec le concours actif des médias mainstream. Il serait temps de se réveiller.

    D’abord l’illusionnisme de gauche

    La gauche se dit vent debout contre la réforme et fait crier « Macron démission » sur l’air des lampions. Mais comment oublier que cette même gauche l’a fait élire, deux fois de suite en outre : en 2017 comme en 2022 ?

    Comment croire aussi à la pérennité de notre système de retraites dans un pays qui se désindustrialise, qui a moins d’enfants et qui « accueille » de plus en plus d’immigrants inactifs ? Autant de sujets sur lesquels cette même gauche reste dans le déni le plus obtus, à l’image d’un Fabien Roussel affirmant qu’il serait pétainiste d’évoquer la natalité française.

    Et puis crier « Macron démission » n’a aucun sens, sinon de servir de défouloir à l’impuissance politique.

    Macron ne démissionnera pas

    Macron ne démissionnera pas et il l’a dit.

    Abrité derrière les institutions de la Ve République qui, faut-il le rappeler, donnent la prééminence à l’exécutif et permettent même au président de la République d’imposer une suspension exceptionnelle de la légalité (article 16), Emmanuel Macron ne craint ni la rue ni l’impopularité.

    Si nos armées manquent de munitions, ce n’est pas le cas de nos « forces de l’ordre » qui seront toujours là pour protéger le pouvoir. Et les policiers et gendarmes supplémentaires que l’on se prépare à recruter pour les Jeux olympiques ne seront certainement pas licenciés ensuite.

    « La république a bien de la chance, elle peut tirer sur le peuple », jugeait, désabusé, le roi Louis-Philippe exilé.

    Gageons qu’Emmanuel Macron ne s’en privera pas, si nécessaire. Les Gilets jaunes éborgnés peuvent en témoigner.

    L’illusionnisme de droite

    Faire croire aussi que les parlementaires engageront une procédure de censure du gouvernement, voire, comme l’affirment certains, de destitution du président de la République ou d’abolition de la loi sur les retraites, manque également de sérieux.

    Jamais les élus LR ou NUPES ne s’associeront aux initiatives du RN, dont la dédiabolisation ne concerne qu’une partie de l’opinion, pas les appareils politiciens.

    Et tous, plus ou moins bien élus, n’ont de toute façon aucunement l’envie de retourner devant leurs électeurs plus tôt que prévu.

    Donc ces prétendues menaces parlementaires n’inquiètent pas le président de la République.

    L’État de droit, chien de garde du pouvoir

    Il y eut aussi l’épisode du Conseil constitutionnel et du référendum d’initiative partagée. Un beau suspense médiatique, mais, une nouvelle fois, bidon.

    Les prétendus « sages » ne sont pas des juristes mais des politiques. Et le Conseil constitutionnel a approuvé toutes les mesures liberticides prises pendant le covid. Avec lui, la macronie ne risque donc rien.

    Pendant que le parquet national financier, si prompt à s’intéresser aux affaires de François Fillon, a des semelles de plomb quand il s’agit d’instruire les dossiers visant le président de la République, ses comptes de campagne ou ses ministres.

    Dans son allocution du 17 avril dernier, Macron a donc pu dire que « l’État de droit est notre socle » en toute sérénité.

    Impopulaire, et alors ?

    Certes, la popularité d’Emmanuel Macron et de son gouvernement n’est manifestement pas bonne[1]. Et à bien des égards la réforme des retraites a été, pour beaucoup, l’initiative de trop. Mais qu’est-ce que cela change vraiment ?

    Pas grand-chose car de toute façon Emmanuel Macron ne peut briguer un nouveau mandat. Et ce ne sont que des sondages, pas des bulletins de vote. À l’Assemblée nationale, il finira toujours par trouver une majorité de rencontre, grâce à la gauche et aux LR, toujours prêts à aller à la gamelle.

    De toute façon, dans la postdémocratie européenne l’État n’a plus pour fonction de répondre aux besoins et attentes de la population, mais d’imposer les changements que souhaite l’oligarchie. Il n’a plus qu’un rôle coercitif.

    La politique des casseroles

    Dernière idée en date censée ébranler la macronie : le concert de casseroles pour conspuer le gouvernement et le président de la République. C’est plutôt drôle, il est vrai, surtout de voir les préfets prendre des arrêtés anti-casseroles le plus sérieusement du monde. Et cela fait beaucoup rire les journalistes étrangers.

    Mais cela rappellera aux plus âgés, malheureusement, les casseroles de l’Algérie française : à cette époque aussi, on a tapé sur des casseroles, mais cela n’a nullement empêché de brader l’Algérie. Avis aux amateurs.

    Car, pendant qu’on tape sur des casseroles, les choses sérieuses se passent ailleurs, comme si de rien n’était : à Bruxelles qui programme une nouvelle ouverture des frontières à l’immigration, de nouvelles taxes sur la viande et l’énergie ou une entrée de la Turquie dans l’UE ; à l’OTAN qui continue consciencieusement d’agiter la muleta ukrainienne devant le taureau russe ; à Washington qui entend bien se battre contre le monde polycentrique jusqu’au dernier Européen.

    Comme l’écrivait si bien Alain de Benoist, en France « ce ne sont pas les extrémistes qui manquent, ce sont les révolutionnaires[2] ». Et encore, il s’agit bien souvent d’extrémistes 2.0., bien au chaud derrière leur écran, qui confondent tweets et pavés, vidéos et révolution, casseroles et grande politique.

    Il serait temps de revenir dans le monde réel.

    Michel Geoffroy (Polémia, 25 avril 2023)

     

    Notes :

    [1] Le dernier sondage BVA pour RTL révèle que seulement 26 % des personnes interrogées déclarent avoir une bonne opinion d’Emmanuel Macron, comme au temps des Gilets jaunes.
    [2] Alain de Benoist, L’Exil intérieur – Carnets Intimes, La Nouvelle Librairie, « Krisis », 2022.

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  • Un parfum de fin de règne...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré à la déliquescence du pouvoir macronien.

    Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou, et deux essais, La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018), La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020), Immigration de masse - L'assimilation impossible (La Nouvelle Librairie, 2021) et dernièrement Le crépuscule des Lumières (Via Romana, 2021).

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    En France, un parfum de fin de règne

    Il flotte sur la France un parfum de fin de règne. Bien sûr, la « réforme des retraites » y est pour quelque chose : cette réforme, imposée de l’extérieur, mal pilotée, mal défendue et ressentie comme une injustice par le plus grand nombre, a réussi à dresser contre le gouvernement une majorité de Français et à ressouder le front syndical. Mais l’arbre de la « réforme des retraites » cache la forêt du grand déclassement français. Et de la révolte qui s’étend.

    La France lanterne rouge

    Car plus rien ne fonctionne correctement dans notre pays et toutes les « catégories socio-professionnelles » sont désormais en crise, en doute ou en révolte.

    À la crise de l’hôpital public, révélée par le Covid, s’ajoute désormais celle de toutes les professions médicales ainsi que les pénuries de médicaments. Les sanctions contre la Russie comme les folies du « marché européen de l’énergie » ont fait apparaître au grand jour le scandale de la destruction de la filière nucléaire française et de la déstabilisation d’EDF. Et la hausse des prix qui en résulte frappe toute la population, sauf bien sûr les oligarques. Les violences à l’école se multiplient, de même que les violences antichrétiennes. L’insécurité et la violence s’étendent.

    Dans presque tous les domaines, la France est désormais la lanterne rouge de l’Europe : numéro 1 pour le poids des impôts, numéro 1 pour l’insécurité et les homicides, numéro 1 pour le nombre de « réfugiés », numéro 1 pour la dette publique, avant-dernière place devant la Grèce pour la part de l’industrie dans le PIB.

    Le déficit du commerce extérieur, conséquence de la désindustrialisation, ne cesse d’augmenter, et la France, hier seconde puissance exportatrice mondiale, importe désormais une quantité croissante de produits agricoles, accentuant sa dépendance vis-à-vis de l’étranger. Pendant que la terre de France échappe de plus en plus aux agriculteurs, au profit des grands groupes ou de l’étranger.

    La catastrophe diplomatique

    Bien sûr, Emmanuel Macron et son gouvernement ne sont pas responsables de tout.

    Mais ils sont ceux par qui le scandale arrive, en quelque sorte. En outre, on ne peut pas dire que leur action ait contribué à inverser la spirale mortifère dans laquelle sombre notre pays, bien au contraire. En fait ils ont tout raté et n’ont rien réussi de ce qu’ils ont entrepris.

    Sur le plan international, qui est le « domaine réservé » du président de la République, la catastrophe est totale et, surtout, visible.

    Dans le conflit qui se déroule en Ukraine, Emmanuel Macron a réussi la performance de se décrédibiliser tant vis-à-vis de la Russie que de Kiev. La liste des pays avec lesquels il s’est brouillé, par ses bourdes ou ses initiatives intempestives, ne cesse d’ailleurs de s’allonger : Hongrie, Pologne, Italie, Espagne, Algérie, Maroc et un nombre croissant de pays africains francophones.

    Emmanuel Macron est en passe de réussir la performance de déconstruire la présence séculaire de la France en Afrique !

    La France vassale

    La guerre en Ukraine a aussi montré au plus grand nombre que la France avait perdu son statut de puissance d’équilibre, qu’elle avait acquis difficilement au début de la Cinquième République.

    Rallié à l’OTAN (merci, Sarkozy), soumis en tout à l’Union européenne et à l’Allemagne, en rajoutant constamment sur les directives de la Commission, notre pays est tout simplement en train de perdre son indépendance et son statut privilégié de membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, acquis par le sang français versé durant la Seconde Guerre mondiale.

    Et on aurait tort de penser que les Français, qui voyagent quand même à l’étranger, ne se rendent pas compte de la perte d’influence de leur pays et de sa vassalisation.

    Et voici qu’on lance à grands coups de trompette une opération Orion destinée à prouver que notre armée, exsangue, serait capable de mener un « conflit à haute intensité ». Ce qui ne peut signifier qu’une chose : la fin de notre dissuasion nucléaire autonome qui visait justement à nous éviter d’avoir à conduire ce genre de conflit… Le président russe ne s’y trompe d’ailleurs pas, qui, dans son allocution du 21 février dernier, a réclamé l’inclusion de la dissuasion nucléaire française (et anglaise) dans les accords Start passés avec les États-Unis, puisque notre pays n’est manifestement plus une puissance non alignée.

    Bravo, Jupiter !

    Macroner ne suffit plus

    Dans ce climat de plus en plus pesant, les vieilles recettes du pouvoir fonctionnent de moins en moins.

    Bien sûr, la propagande marche à plein, mais son efficacité semble moins grande qu’avant, ne serait-ce que parce que l’audience des médias mainstream diminue constamment, comme leur crédibilité. « Bloquer le pays » ne fait plus peur qu’à la Macronie !

    Le discours présidentiel, cette insupportable logorrhée qu’on nous impose depuis 2017, ne passe plus. Macroner, comme disent les médias ukrainiens – c’est-à-dire parler pour ne rien dire et surtout ne rien faire – ne suffit plus. Les sondages, comme les indicateurs, sont tous à la baisse.

    En 2023, le « gendre idéal » a pris un gros coup de vieux, comme on le voit bien sur les photos officielles.

    Sans majorité absolue à l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron paraît désormais aux yeux de tous comme un président en sursis, face à un pays en révolte larvée et à un monde qu’il ne comprend pas.

    On attend le dénouement de cette triste farce.

    Michel Geoffroy (Polémia, 9 mars 2023)

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